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La Société Mirbeau était présente, pour la
première fois, à la 13e édition angevine
du Forum des Associations, qui se tenait au Parc des Expositions
d'ANGERS les 5 et 6 novembre derniers. Nous y avons tenu un stand
de 9 m², histoire d'y exposer quelques-unes de nos modestes
productions.
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Des adaptations du Journal d'une femme de chambre ont été
données dans les dernières semaines à Paris
au Théâtre du Passeur, à Bruxelles, à Limoges, à
Chateaufort et, en italien, à Bari, excusez du peu !
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Une nouvelle adaptation due à René Bocquier, où
Pauline Menuet incarne magnifiquement Célestine, donnée
à Challans après deux avant-premières à
Angers en juillet, a remporté un franc succès.
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Par ailleurs, une troupe de Villefranche-de-Rouergue, animée
par Alexis Bonnefis, a monté quatre farces de Mirbeau (première
le 15 octobre) !
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Rappelons aussi que la Comédie-Française a repris
cette année Les affaires sont les affaires, de sinistre
mémoire.
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Et signalons encore que la pièce de notre amie Lou Ferreira,
L'Ombre d'Oscar Wilde, dont le personnage principal n'est
autre que Mirbeau, a été lue en public les 5 et 16 août au
théâtre du Nord-Ouest à Paris. Espérons
qu'elle pourra ensuite être mise en scène et incarnée.
« Fortunes littéraires de Tristan Corbière »
Le colloque Tristan Corbière, organisé à Morlaix par Samuel Lair, vice-président
de notre Société, s'est tennu le samedi 24 septembre, au théâtre de
Morlaix. Programme ci-dessous. Intervenants :
- Marie-Victoire Nantet, rédactrice en chef du Bulletin Paul Claudel,
« Paul Claudel, Corbière, et les Poètes maudits ».
- Fabienne Lechanu, auteur. « Présence et influence des lectures de
Corbière dans les romans de Fabienne Juhel »
- Michael Pakenham, Université d’Exeter : « Les chiens de Corbière »
- Benoît Houzé, « L’album Louis Noir, pistes pour de nouvelles lectures
de Corbière ».
- Doriane Bier, « Les mises en musique de Corbière »
- Élodie Gibleux, « Lecture picturo-littéraire de l'album Louis Noir
»
- Arnaud Vareille, Université de Poitiers, « Corbière dans le Rapport
sur le mouvement poétique français de Catulle Mendès ».
- Samuel Lair : « Corbière et les écrivains de la charnière XIXe-XXe
».
- Jean-Luc Steinmetz, auteur de la biographie Une vie à-peu-près, 2011,
Fayard, « Tristan Corbière en questions ».
Présentation de la journée d'étude par Samuel Lair :
"Si le poète Corbière fut, en dépit de certaines apparences,
assez peu disert sur son art et sur lui-même, la critique, elle a
préféré attendre d’être posthume pour se libérer. Tantôt elle a pour
lui les yeux de Chimène, tantôt elle le considère comme le Jocrisse
de la pièce. Il ne s’agira pas ici de critique au sens théorique du
terme, plutôt de réception auprès de ses pairs, d’appréciation d’égal
à égal, bref, des lectures de Corbière qu’écrivains et poètes livrèrent
à chaud, ou dans l’élaboration de leur œuvre propre. C’est en
effet au sein de la création romanesque ou dans le discours critique,
au plus intime du journal littéraire, ou dans le débat ou l’invention
poétique, parfois simplement dans la chronique, que l’on trouvera
un tel discours sur notre mélange adultère de tout. L’œuvre et
la figure de Tristan sont parfois source d’inspiration, et le prétexte
à une création personnelle. L’acrobate cocasse, le décadent, l’artiste
breton, le poète douloureux, l’ironiste aigu, le réformateur du verbe
: chacun de ses visages interpelle Léautaud, Claudel, Huysmans, Tzara,
Verlaine, bien sûr, d’autres encore. Mais ces lectures ne dévoilent-elles
pas aussi un certain portrait du peintre, autant que l’esquisse cohérente
du modèle envisagé ?"
L' Assemblée Générale 2011 a eu lieu au Musée
des Beaux-Arts d'Angers
Comme
prévu, l'AG annuelle de la Société Octave Mirbeau
a eu lieu à Angers, le samedi 5 mars 2011 après-midi,
au musée des Beaux-Arts. Quarante adhérents étaient
présents, soixante-dix avaient adressé un pouvoir, ce
qui est considérable. L'AG stricto sensu a été
précédée d'une visite guidée de la cathédrale
et de la vieille ville suivie, d'abord d'une remarquable représentation
du Concombre fugitif, par la compagnie Théôrêma,
et ensuite d'un délicieux dîner-buffet haut de gamme servi
à la Brasserie du Théâtre et qui a fait l'unanimité
: tout le monde en redemande... Les différents rapports qui ont
été présentés révèlent à
la fois le caractère exceptionnel de l'année 2010 et l'ampleur
de nos dépenses en mars 2011. Comme vous le savez, c'est la fidélité
de nos adhérents qui nous permet de mener à bien nos projets
et nos publications. Les Cahiers Octave Mirbeau n° 18
ont été distribués aux membres venus à l'AG.
Ceux qui souhaitent en profiter pour commander aussi le Dictionnaire
Octave Mirbeau (1195 pages, 40 €, prix de souscription), ou
Sébastien Roch (10 €), ou L'Abbé Jules
(10 €), ou le tome III de la Correspondance générale
(40 €) sont invités à passer
commande très vite, pour nous permettre de regrouper les
envois.
Spectacle conçu et mis en scène par Olivier Schneider
:
LE CONCOMBRE FUGITIF et autres nouvelles bucoliques et libératrices,
d’Octave Mirbeau.
(7 courtes pièces qui sont autant de fables tendres ou cruelles,
reflets des différentes facettes d’un auteur qui reste
à découvrir, dont Paysage d’Automne, L’Homme
au Grenier, Jean Loqueteux, Mon Jardinier, Le Mur, La Peur de l’Ane).
Musique : Noé Beaucardet et Benjamin d’Anfray.
Octave Mirbeau sur Internet
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Avec une belle régularité, Mirbeau poursuit sa percée sur Internet,
où sa place est de plus en plus enviable. On sait que la Société
Mirbeau possède désormais deux sites, entretenus avec vigilance
par notre webmaster, M. Ardouin :
- Le premier, qui était initialement hébergé chez Lycos (devenu
Multimania}, est désormais hébergé chez OVH (http://mirbeau.asso.fr/),
après un déménagement en catastrophe. A quoi il faut ajouter le
dictionnaire Octave Mirbeau, mis en ligne dès février 2010 : http://mirbeau.asso.fr/dicomirbeau/
- Le second est un portail multilingue (on y trouve des pages en
vingt langues), qui est hébergé chez Amen (http://www.mirbeau.org/).
- À quoi il convient d'ajouter un pseudo-blog, qui présente l'originalité
d'afficher plus de 350 couvertures d'oeuvres de Mirbeau en près
de trente langues (http://michelmirbeau.blogspot.com).
De ces sites il est possible d'accéder à quelque 650 articles et
mémoire sur Mirbeau en une vingtaine de langues, cas tout à fait
exceptionnel.
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Sur l'hébergeur californien ,
la rubrique
Mirbeau constituée il y a deux ans a été renommée Oktavas pour
que les textes soient toujours accessibles. Elle comporte aujourd'hui
plus de mille textes, de et sur Mirbeau, également en vingt langues.
Mis en ligne au cours des deux années écoulées, ces documents ont
reçu déjà plus de 690 000 visites, ce qui est énorme, dont 35 000
rien que pour ma préface espagnole de Dans le ciel. Allors,
notez le lien : http://www.scribd.com/Oktavas
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Parallèlement, les pages
Mirbeau de Wikipédia ont continué de s'enrichir : outre des
notices sur Mirbeau en 78 langues, y compris le sicilien, le macédonien
et le galicien, ses oeuvres ont droit à 139 articles en 24 langues,
ce qui fait de lui un des écrivains à coup sûr les mieux servis.
Il convient d'ajouter que, sur plusieurs autres sites (BeQ, Livre
audio, Au fil des lectures, Le Livre qui parle, In libro veritas,
Mobipocket, La Pensée Française, etc.), on trouve diverses éditions
des romans et surtout des contes de Mirbeau, y compris des lectures
intégrales des oeuvres : Octave Mirbeau est vraiment omniprésent
désormais sur le web.
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Dans le cadre des « Escales de l’Education »,
le 24 mai 2011, « les
Mots du Mardi Soir » ont fait appel à Pierre MICHEL,
sujet choisi : « Entre éducation et crétinisation
: l’école vue par Octave Mirbeau ».
Le Fonds Mirbeau
En l'absence de personnel pour le mettre à jour,
le Fonds
Mirbeau de la Bibliothèque Universitaire d'Angers ne s'est que très
modestement enrichi au cours des quatre dernières années. Je continue
donc d'accumuler chez moi quantité d'articles, en attendant le jour
où ils pourront enfin être classés et catalogués. À l'occasion j'achète
aussi, chez des libraires à travers l'Europe, avec l'aide de nos correspondants,
des exemplaires de traductions diverses et passe de temps à autre à
la BU pour y déposer mon offrande rituelle.
Bilan 2010
L'année 2010 a été de nouveau très riche en publications et activités
mirbelliennes en tous genres. De fait, outre les Cahiers Mirbeau
et le Dictionnaire Octave Mirbeau en ligne, ce qui est déjà énorme,
ont été réédités, avec de nouvelles préfaces, L'Abbé Jules et
Les 21 jours d'un neurasthénique; Les affaires sont les affaires
a eu les honneurs de la Comédie-Française (hélas !) ; et l'opéra virtuel
Le Jardin des supplices, de Detleff Kieffer, Kinda Mubaideen
et Érik Viaddeff, a été créé à Strasbourg au printemps dernier. Signalons
encore les multiples spectacles Mirbeau donnés à travers la France et
au-delà de nos frontières, et pas seulement Le Concombre fugitif;
les diverses communications de colloques consacrées à Mirbeau et, surtout,
les innombrables traductions nouvelles et rééditions, d'oeuvres de Mirbeau
à l'étranger, notamment deux nouvelles traductions espagnoles du Jardin
des supplices parues à quelques jours d'intervalle chez des éditeurs
de Cordoue et de Madrid en janvier 2010, et une traduction des Mauvais
bergers en galicien, publiée fin décembre 2010 à La Corogne, ce
qui constitue une première en cette langue.
Le bilan de l'année 2010 est exceptionnel. Avec le Dictionnaire, nous
avons, je crois, franchi une nouvelle étape : au terme de vingt-trois
années d'efforts continus, Mirbeau commence enfin à être reconnu à sa
vraie valeur et remis, tardivement, à sa vraie place.
Pierre MICHEL, président de la Société Octave Mirbeau
Publications
Deux
romans d'Octave MIRBEAU, préfacés par Pierre MICHEL,
prix de chaque exemplaire : 15 €
(10 € franco pour nos adhérents) :
Sébastien Roch, paru à l'Age d'Homme
L'Abbé Jules, paru l'an passé à l'Age d'Homme.
• Une édition du Jardin des supplices, illustrée
par Florence Lucas, est sortie en 2011 chez un éditeur poitevin,
Le Lézard noir.
• Nouvelle édition, en 2011, du Journal d'une femme de
chambre, chez Podlit.
• Le Foyer paru à Nice, aux éditions de
La Traverse.
• La Mort de Balzac pau aux éditions Sillage,
avec une brève introduction.
• La 628-E8, qui fit scandale outre-Quiévrain,
est parue aux éditions Magellan, Bruxelles.
• Les 21 jours d'un neurasthénique, d'octave Mirbeau,
416 pages, L'Arbre Vengeur éd., 16 €... Cette édition
est remarquablement préfacée par Arnaud Vareille, et de
surcroît intelligemment illustrée par François Ayroles,
ce qui ne gâche rien. Un régal, dont la dégustation
est vivement recommandée.
• Octave Mirbeau, Œuvre romanesque, 3 volumes, en co-édition
avec Buchet/Chastel, 2000-2001, 4 000 pages (épuisé).
• La Grève des électeurs, aux Editions de L'Herne,
parution début 2014.
• La Grève des électeurs et Prélude, rééditée
chez Allia.
• Une nouvelle édition anglaise du Jardin des supplices
est également sortie en 2011. La première traduction anglaise
(publiée) des Affaires sont les affaires et du
Foyer, due à Richard Hand, également chargé
de la présentation paraîtra en septembre 2011.
Historique
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