Hommes et femmes

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Terme
B/BARN

B..., baron von : allemand ; familier de l'Empereur ; philosophe, musicien. Il rencontre le narrateur de  La 628-E80 à Düsseldorf et tous deux passent quelques jours ensemble.

 

B…, Gérald : ami anglais du narrateur de La 628-E8 ; selon ses confidences, il a passé la nuit avec une des plus jolies cocottes de Bruxelles.

 

B…, Madame : arrivée de Monte-Carlo, elle passe une journée –la seule de bonne- avec le narrateur de la 628-E8.

 

B…, Monsieur : français ; sosie du Roi des Belges (La 628-E8).

 

Baccaris, Constantin : banquier grec, né à Élefsina, au bord du golfe de Saronique ; débarqué très jeune à Marseille ; installé à Paris ; naturalisé français ; collectionneur de vases, stèles ou statuettes grecs. C’est la père d’Hélène, la duchesse de Varèse (La Maréchale).

 

Baccaris Hélène : cf. La duchesse de Varèse.

 

Backer, Karl : correspondant épistolaire du marquis d’Amblezy-Sérac (Un Gentilhomme).

 

Bacoup, Monsieur : voisin de la famille Mintié. Il assiste à l’enterrement de Madame Mintié (Le Calvaire).

 

Bandello di Bandelli, Monsieur de : italien, ami de la famille Giusti ; il est surpris un jour alors qu’il trichait aux cartes, ce qui empêche son mariage avec Rita Giusti (‘Écuyère).

 

Baptiste : valet de chambre de la rue Cambon, ancien collègue de travail de Célestine (Le Journal d’une femme de chambre).

 

Barban, fille de la marquise de : frappée de fièvres typhoïdes, elle est soignée par Eugène Le Vassart, du moins c’est ce qu’il prétend (La Belle Madame Le Vassart).

 

Barbot, Claude, maître : notaire ; il cherche à louer à Robert Hagueman une villa hantée (Les 21 jours d’un neurasthénique).

 

Barbot, Madame : rousse qui ressemble étrangement au fantôme qui hante la villa louée par son mari (Les 21 jours d’un neurasthénique).

 

Barclett, Monsieur : australien ; il fournit des araignées à Édouard Legrel (Dingo).

 

Barine, comte : attaché à l’ambassade de Russie, ami de Julia Forsel (L’Écuyère).

 

Barnez, Georges : fils défunt de Guillaume et Mathilde Barnez (Les 21 jours d’un neurasthénique).

 

Barnez, Guillaume : peintre d’une prétentieuse nullité et d’une vanité incommensurable ; nommé à l’Institut. Il perd sa femme, après avoir perdu un enfant l’année précédente. Alors qu’il la vieille, il décide de la peindre une dernière fois, quitte à faire attendre les Pompes funèbres (Les 21 jours d’un neurasthénique).

 

Barnez, Mathilde : modèle du peintre Barnez qui meurt en trois jours, au grand désespoir de son mari (Les 21 jours d’un neurasthénique).

 



BARQ/BI

Barque, Pierre : ami du narrateur de Dingo. « Il y avait dans la cordialité de Pierre Barque quelque chose d’absolu et de démesuré. On comprenait qu’en lui enlevant sa cordialité, on lui enlèverait aussi la vie. Barque était cordial, comme l’eau est mouillée, comme la pierre est dure » (p.836) ; cette bonne humour est d’autant plus remarquable qu’en une année il perdit son père, sa mère, ses deux sœurs et une maîtresse qu’il adorait.

L’esprit longtemps occupé par des affaires « modestes et cordiales », Barque finit par devenir un peintre pique assiette. C’est en s’emparant de l’une de ses toiles que Dingo réussit à le déloger de la maison de son maître (Dingo).

 

Barral : journaliste, confrère bonapartiste d’Edgar Bérose (La Belle Madame Le Vassart).

 

Barrière, Ulric : ami de Georges Vasseur, le narrateur des 21 jours d’un neurasthénique. Il voyage en Russie d’où il envoie une longue lettre qui constitue le chapitre XIII du roman.

 

Batifoulier, maître : pâtissier, près de Dinan (L’Écuyère).

 

Belleguise, le duc de : admirateur de Julia Forsell (L’Écuyère).

 

Berget, Hippolyte-François : propriétaire de l’auberge Les Trois Couronnes, où descend le narrateur d’Un Gentilhomme, à son arrivé à Sonneville-les-Biefs ; adjoint du maire, le marquis d’Amblezy-Sérac.

 

Berget, Madame : femme d’Hippolyte-François Berget (Un Gentilhomme).

 

Bernard : nom de famille. Pour les élections, Monsieur Dervelle cherche à obtenir leurs voix (L'Abbé Jules)

 

Bernier, Gabrielle : amie de Juliette Roux (Le Calvaire). Ce nom a déjà été utilisé par Mirbeau dans « Le retour des comédiennes » (Le Gaulois, 15 septembre 1884) et dans un conte simplement intitulé « Gabrielle Bernier » (Paris-Journal, 27 mai 1882).

 

Bérose, Edgard : frère de Bérouge ; secrétaire de rédaction de La Revue lorraine ; critique musicale dans La France, journal républicain modéré ; rédacteur occasionnel au Journal des Débats ; condisciple et de Daniel Le Vassart, à Condorcet. Tous deux se retrouvent le soir où Daniel débarque de Rome.

Il finit par épouser Blanche Le Vassart et par prendre le poste –créé grâce à l’entregent de Madame Hervé- de chef de bureau à la Marine, direction de la Presse (La Belle Madame Le Vassart).

 

Bérouge : surnom donné au frère d’Edgar Bérose. Il est anarchiste et écrit beaucoup, notamment dans des feuilles de province et dans Prolétaire, hebdomadaire socialiste, tendance allemane ; il fait également deux journaux « presque à lui seul » : La Plèbe et Le Drapeau noir. Homme de conviction, il donne tout son argent aux grèves, aux comités ou aux fédérations (La Belle Madame Le Vassart).

Peut-être faut-il voir, dans ce personnage, un double d’Octave Mirbeau.

 

Berthoud, Félicie : jeune fille mineure ; second prix du Conservatoire que Ferdinand Le Vassart recommande à Roumiguière, le directeur de l’Opéra-Comique (Le Belle Madame Le Vassart).

 

Berthoud, Madame veuve : jadis concierge, rue des Jeûneurs, au dépôt des Filatures de Gerville (La Belle Madame Le Vassart).

 

Bidault, la fille à : l’une des nombreuses maîtresses de maître Houzeau, d’après la rumeur (Un Gentilhomme).

 

Biscouille, Cléophas : contremaître d’une sardinerie qui a pris la virginité de la jeune Célestine (12 ans) en échange d’une orange (Le Journal d’une femme de chambre).

 

Bizieux, Monsieur : marchand de nouveautés de Viantais (L’Abbé Jules).


BLA/BOL

 

Blanchard, abbé : remplaçant du curé Sortais. « Prêtre gras et bon vivant » (p.454) (L’Abbé Jules).

 

Blanche : correspondante épistolaire du marquis d’Amblezy-Sérac ; ce dernier demande qu’on brûle ses lettres (Un Gentilhomme).

 

Blanchetière, Père : curé, ami de la famille Mintié dans Le Calvaire.

 

Blancpied, Eugénie : receveuse des postes, près de Dinan (L’Écuyère).

 

Blandé, Monsieur de : propriétaire d’une forêt dans L’Abbé Jules.

 

Blanzac, Monsieur de : capitaine de dragons ; l’un des nombreux amants de Madame de Pavonès. Lors d’un duel provoqué par Maurice de Trênes, il blesse son adversaire d’un coup d’épée à l’épaule droite (La Duchesse Ghislaine).

 

Blassel : de l’Institut ; architecte du Cercle de l’Épée (La Maréchale).

 

Blavier, docteur : médecin de l’Hôtel-Dieu appelé pour soigner la fièvre typhoïde de Jane Le Vassart (La Belle Madame Le Vassart).

 

Blomet, feu la mère : habitante de Ponteilles-en-Barcis qui a loué un pavillon au baron Larpenteur afin qu’il y installe une « créature de Paris » (Dingo).

 

Blothair : vendeur de caoutchouc rouge (La 628-E8).

 

Boisgelais, marquis de : mari de Mathilde ; beau-frère du duc de Varèse ; ami de la comtesse d’Antilly (La Maréchale).

 

Boisgelais, marquise Mathilde de : fille de La Maréchale, sœur du duc de Varèse, épouse du marquis de Boisgelais ; bigote, sans enfant.

 

Bolorec : fils d’un médecin royaliste. En butte aux moqueries de ses camarades de Saint-François-Xavier, il devient l’ami de Sébastien Roch. Il rêve de fuir l’école, de « tuer les nobles » et les Jésuites, à l’instar de son grand-oncle, « qui était chef pendant la Révolution française ». Renvoyé en même temps que Sébastien, il s’installe à Paris où il prépare le « grand soir ». Il meurt à la guerre.

Durant ses études chez les Jésuites, Mirbeau a côtoyé un externe du nom de René Bolloré et un Bollory, qu’il retrouvera en mars 1884, à Quimper. Le seul fils de médecin, en revanche, était Paul de Quéral. Faut-il voir dans Bolorec un condensé de ces trois personnages ? (Sébastien Roch).

 




BOM/BRI

Bombyx, baron : vieux maniaque, collectionneur d’éteignoirs ; il prend à son service Ives Lagoannec qui l’assassine (Les 21 jours d’un neurasthénique).

 

Bon Samaritain : surnom donné à Jean de Kerral (Sébastien Roch).

 

Boniface, sœur : religieuse de Notre-Dame-des-Trente-six douleurs, Comme elle refuse que Célestine parte sans avoir payé soixante-dix francs, cette dernière lance un violent réquisitoire contre la religion : « Si la religion, c’est tout cela… si c’est d’être une prison et un bordel ?... eh bien, oui, j’en ai plein le dos de la religion… » (p.575) (Le Journal d’une femme de chambre).

 

Borgsheim, les deux : amants prussiens que Juliette Roux a rencontrés, après sa rupture avec Jean (Le Calvaire).

 

Borgsheim, baron : il a à son service un piqueur, prénommé Edgar (Le Journal d’une femme de chambre).

 

Borska, comtesse : maîtresse du ministre Eugène Mortain, elle passe pour une espionne allemande (Le Jardin des supplices).

 

Botticellina : appelée également Botticellinetta ; femme de Pinggleton, fiancée à Farfadetti ; ses amours partagées sont évoquées lors du repas chez les Charrigaud.

La situation sentimentale de ce personnage n’est pas sans rappeler le cas de Jane Burden (1839-1914) qui a, elle aussi, une liaison avec Dante Gabriel Rossetti alors qu’elle est mariée avec William Morris  (Le Journal d’une femme de chambre).

 

Bougnol, Désiré : dompteur ; « amour de débauche et de revanche » (p.952) que Jane Le Vassart, abandonnée de tous, a ramassé dans une foire de faubourg (La Belle Madame Le Vassart).

 

Boule-de-Neige : maîtresse du baron Kropp (Les 21 jours d’un neurasthénique).

 

Boulmère, dame : femme morte en couches, dont le cas est évoqué par le docteur Dervelle lors d’une conversation (L’Abbé Jules).

 

Bravoure, Madame Delphine de : cocotte (La Maréchale).

 

Breux, de : ami de la comtesse d’Andilly ; « joli brun, moustache assassine », il débute au théâtre, malgré le chagrin de sa mère (La Maréchale).

 

Briac, Joséphine : paroisienne de Le Kernac (Les 21 jours d’un neurasthénique).

 

Briare, Georges de : frère de Marguerite de Santenac. Il est capitaine des dragons, « adjoint [au début de sa carrière] en qualité d’officier d’ordonnance, à la personne du général commandant de la ville de Paris ». Né à un jour de distance d’Élisabeth de Crussolles, il devient son intime  puis, après un séjour en Afrique, son amant. Mais une nouvelle séparation met un terme à leur relation.

Il tombe amoureux de Geneviève Mahoul, fille d’un médecin désargenté, mais considère, in fine, qu’il y a entre eux une différence de familles et de classes insurmontables (Dans la vieille rue).

 

Briare, Marguerite de : sœur de Georges de Briare cf. Santenac, Madame de (Dans la vieille rue).

 

Brigard, Joseph : économiste et député ; ami de la comtesse Fergus ; invité du couple Charrigaud (Le Journal d’une femme de chambre).

 


BRO/BYT

Brossette, Charles-Louis-Eugène : né en Touraine, dans un petit village, près d’Ambroise ; fils d’un maréchal-ferrant alcoolique.

Après avoir travaillé avec son père jusqu’à 20 ans et avoir fait son service militaire, il apprend le métier de mécanicien. Revenu d’Amérique, un peu désillusionné, il est embauché par le narrateur de La 628-E8 dont il devient le chauffeur. Même s’il vole un peu son employeur, il a des vertus qui font qu’on lui pardonne volontiers : « C’est une excellent compagnon de route, gai, débrouillard, très fidèle. […] Il a un sang-froid imperturbable, de la prudence, et, quand il le faut, de la hardiesse. Il ignore la fatigue, et, dans toutes les circonstances, garde sa belle humeur » (p.307). Ajoutons à cela qu’il est conservateur, nationaliste, clérical, antidreyfusard, lecteur de L’Auto et La Libre Parole.

Malgré un physique ingrat (« dos vouté, poitrine plate, jambes maigres et un peu cagneuses », p.309), il plaît aux femmes, notamment aux cuisinières et aux femmes de chambres.

Le mécanicien d’Octave Mirbeau s’appelait en réalité Paul Taillebois (La 628-8).

 

Brutus : fils de Madame Zélie ; amoureux de Catalinette ; 15 ans environ (L’Écuyère).

 

Buit, Charles-Henri du* : avocat spécialisé dans les procès d’affaires (Union Générale, Panama) ; il a été l’avocat de Jules Claretie contre Mirbeau dans la bataille du Foyer. Mirbeau s'est moqué de ses effets oratoires dans « L'Orateur » (Le Journal, 30 Octobre 1892),

Dans Les 21 jours d’un neurasthénique, il apparaît également comme un orateur né,

 

Buffières, Madame de : citée au cours d’une conversation par Jane Le Vassart (La Belle Madame Le Vassart).

 

Butzinghen, baronne Otto : amie du vicomte Lahyrais ; invitée du couple Charrigaud (Le Journal d’une femme de chambre).

 

Bytsnwski, Monsieur : bottier (La Maréchale).


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