Pays et villes

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Terme
ESTONIE

 

Il est surprenant de noter que, dans un petit pays faiblement peuplé et dont la langue, finno-ougrienne, est d’accès difficile et fort peu parlée et étudiée, plusieurs œuvres de Mirbeau ont cependant été traduites – mais aucune, c’est à noter, pendant la période communiste – et, pour deux d’entre elles, se trouvent encore dans le commerce.

Il s’agit, comme d’habitude des deux romans les plus célèbres, Le Jardin des supplices et Le Journal d’une femme de chambre. Le premier a été publié deux fois, sous le titre de Piinade aed [“Le jardin des souffrances”], dans une traduction d’Arnold Koiv : en 1930, à  Tallinn, aux éditions Elu (175 pages) ; puis en 1996, également à Tallinn, chez KRK, sous deux formats différents, l’un de 176 pages et l’autre de 134 pages. Quant au Journal de Célestine, il a connu également deux éditions, dans une traduction de Marta Sillaots (1887-1969), sous le titre, fidèle, de Toaneitsi päevik  : d’abord en 1930, à, Tartu, chez Loodus, avec une préface de H. B. (398 pages) ; ensuite en 1995, à Tallinn, aux éditions Eesti Raamat (232 pages). Il convient aussi de signaler la traduction du sous-chapitre de La 628-E8 sur Guillaume II, publiée en brochure en 1915 (Willem II, Tallinn, G. Kalla, 29 pages) et celle de la préface de Marie-Claire parue dès 1913, à Tartu, chez Postimees


Le théâtre n’a pas été oublié des traducteurs. Si
Les affaires sont les affaires (Äri on äri) n’a pas été publié en volume, des représentations ont bien eu lieu, à partir du 17 mars 1935, au théâtre Vanemuise de Tallinn, dans une traduction qui semble être de Paul Pinna. Les Mauvais bergers a été traduit par W. Rätsepp sous le titre de Kõlbmatud karjased, (“les bergers inacceptables”) et curieusement publié, non pas dans l’Estonie devenue indépendante, mais en U.R.S.S., à Leningrad, en 1924, aux éditions  Eesti Kirjastuse Ühisus, dans la collection « Töörahwa näitekirjandus », n° 7 (107 pages), ce qui semble supposer la volonté d’utiliser la pièce à des fins d’agit-prop. Quant à la traduction de L’Épidémie par Heino Anto, intitulée Kõhutõbi (“la fièvre typhoïde”), elle a été publiée en brochure en 1924, chez un éditeur de Tallinn, T. Mutsu, puis insérée dans un recueil de douze pièces d’auteurs nordiques, Ühewaatuslikud näidendid, paru chez le même éditeur à la fin des années 1920.

Pour ce qui est des contes et chroniques de Mirbeau qui ont pu paraître dans la presse estonienne, la recension reste à faire.

P. M.

 

 

 

 

 

 

 


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