Chroniques Politiques

 
 

A boulets rouges !!!

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A BOULETS ROUGES !!!

"Est-ce que de tous les points de la France, professeurs, philosophes, savants, écrivains, artistes, tous ceux en qui est la vérité, ne vont pas, enfin, libérer leur âme du poids affreux qui l'opprime... Devant ces défis quotidiens portés à leur génie, à leur humanité, à leur esprit de justice, à leur courage, ne vont-ils pas, enfin, comprendre qu'ils ont un grand devoir... celui de défendre le patrimoine d'idées, de science, de découvertes glorieuses, de beauté, dont ils ont enrichi le pays, dont ils ont la garde…"

L'Aurore, 2 août 1898

Les moutons vont à l'abattoir. Ils ne disent rien, et ils n'espèrent rien. Mais du moins ils ne votent pas pour le boucher qui les tuera et pour le bourgeois qui les mangera. Plus bête que les bêtes, plus moutonnier que les moutons, l'électeur nomme son boucher et choisit son bourgeois. Il a fait des Révolutions pour conquérir ce droit.

« La Grève des électeurs », Le Figaro, 28 novembre 1888

 

 
 

AVEC PASSION !!!

L'anarchie est la reconquête de l'individu, c'est la liberté du développement de l'individu, dans un sens normam et harmonique. On peut la définir d'un mot : l'utilisation spontanée de toutes les énergies humaines, criminellement gaspillées par l'État.

Préface de La Société mourante et l'anarchie, de Jean Grave, 1893

"L'injustice qui frappe un être vivant - fût-il ton ennemi - te frappe du même coup. Par elle, l'Humanité est lésée en vous deux. Tu dois en poursuivre la réparation, sans relâche, l'imposer par ta volonté, et, si on te la refuse, l'arracher par la force, au besoin. En le défendant, celui qu'oppriment toutes les forces brutales, toutes les passions d'une société déclinante, c'est toi que tu défends en lui, ce sont les tiens, c'est ton droit à la liberté, et à la vie, si précairement conquis, au prix de combien de sang ! Il n'est donc pas bon que tu te désintéresses d'un abominable conflit où c'est la Justice, où c'est la Liberté, où c'est la Vie qui sont en jeu et qu'on égorge ignominieusement, dans un autre. Demain, c'est en toi qu'on les égorgera une fois de plus..."

"À un prolétaire", L'Aurore, 8 août 1898
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