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Sous le haut patronage de l'Académie des Sciences,
de l'Académie Goncourt
et de l’Académie Royale de Langue et de Littérature Françaises de Belgique,
et avec le soutien du Ministère de la Culture
La
Société Mirbeau prépare activement la commémoration du centième
anniversaire de la mort d'Octave Mirbeau pour 2017.
Les activités
envisageables peuvent être extrêmement diverses, tant par leur nature
que par leur coût, lesquels dépendent de la puissance organisatrice
et des moyens financiers dont elle dispose. En voici quelques-unes,
dans le désordre (liste nullement exhaustive) :
- Notice dans le recueil des Commémorations nationales (le principe
en est acquis).
- Organisation d’un ou de plusieurs colloques (au
Sénat, et/ou à Angers, et/ou à Caen) et de journées d’études en Belgique,
en Hongrie (un colloque Mirbeau-Zola est déjà prévu à Debrecen), en
Italie, en Espagne et aux États-Unis, grâce à notre réseau de correspondants
et, si possibles, avec l’aide des instituts culturels français et/ou
de l’Alliance française. Un colloque consacré aux traductions d'OM en
toutes langues
pourrait se tenir à Grenade, les contacts sont pris.
- Conférences sur Octave Mirbeau et/ou lectures de textes de Mirbeau,
dans des bibliothèques municipales ou universitaires et dans des Instituts
Français à l’étranger. D’où la nécessité de faire circuler l’information
par le réseau des bibliothèques et des centres culturels français. Nous
comptons sur la BM d'Angers pour proposer une coopération. Cela pourrait
concerner des lectures, des conférences, et aussi une exposition, que
J-P Meyniel (DRAC des PdL) nous conseille de réaliser. La Bibliothèque
Municipale d'Angers pourrait réaliser une exposition didactique destinée
à circuler et qui pourrait être éventuellement accompagnée de spécimens
de manuscrits de ma collection.
- Expositions artistiques liées à Mirbeau, ou centrées sur Mirbeau :
ce peut être le cas au Musée Rodin, à la B.N.F, et aussi au Musée d’Orsay,
sous la forme d’un « parcours Octave Mirbeau », qui permettrait de confronter
les œuvres d’art et les commentaires qu’elles ont inspirés au grand
critique.
- Création de spectacles de Mirbeau et autour de Mirbeau. Plusieurs
de ces spectacles existent déjà (la liste des spectacles Mirbeau créés
depuis une vingtaine d'années est impressionnante) et pourraient profiter
de la commémoration pour circuler davantage à travers la France ; d’autres
pourraient être créés à cette occasion, notamment en Basse-Normandie,
pour peu qu’on les y incite. Dominique Bussillet, qui a un éditeur local
et connaît bien les responsables du CNL de la région, est partante pour
un petit volume sur Octave Mirbeau et la Normandie. Bernard Martin,
ancien professeur de théâtre à Paris VIII, retraité dans le Calvados,
a tout un programme de lectures et a créé une adaptation des Affaires
qui pourrait circuler. Quant à Jean-Claude Delauney, il est d'accord
pour exposer ses manuscrits et ses lettres d'OM.
Déjà, il
y a le spectacle REDEMPTION
que prépare avec beaucoup d'enthousiasme Antoine
Juliens, de Théâtr'Opéra.
Antoine Juliens (Belge d'origine, vivant à Paris) a rencontré Michel
Bourlet, son quasi-voisin, qui va faire tout ce qu'il peut pour donner
en Wallonie le futur spectacle Mirbeau de Juliens.
Pour sa part, Michel Bourlet est en train de convaincre une troupe de
Bouillon, dont il fait partie, de monter des farces de Mirbeau. Et il
suggère à sa fille, auteur de BD, de réaliser des BD à partir de contes
de Mirbeau. (d'autres contacts avec des BDistes sont envisagés).
- Émissions radiophoniques sur Mirbeau : France-Culture, France-Musique,
etc.
- Adaptations télévisées de contes ou de romans de Mirbeau, sur France
3 ou sur Arte. Il serait particulièrement intéressant d’adapter L’Abbé
Jules et Sébastien Roch. Pierre Mathiote est déjà partant.
Laurent Heynemann, Thierry Binisti et Daniel Verhaeghe pourraient-ils
être intéressés ?
- Réalisation d’un “docufiction” ou d’un “biopic” sur Mirbeau, ou sur
un épisode de la vie de l’écrivain (par exemple, l’affaire Dreyfus),
sur France 2, France 3 ou Arte.
- Deux cinéastes prêts à travailler sur Octave Mirbeau, Laurent Canches
et Émilien Awada, vont se mettre au boulot dès janvier 2015.
- Une nouvelle biographie
de Mirbeau est indispensable et je suis content qu'un collègue de
Liège, philosophe de profession et médiatiquement reconnu, Daniel Schiffer,
accepte de s'y employer.
- Publication du tome IV de la Correspondance générale de Mirbeau,
ainsi que du Supplément, à l’Age d’Homme, en co-édition avec la Société
Octave Mirbeau.
- Publication de recueils de textes de Mirbeau inédits en volume. Par
exemple, ses chroniques théâtrales, ou ses textes sur la médecine.
- Réédition de l’Œuvre romanesque de Mirbeau, publiée en 2000-2001
chez Buchet/Chastel en trois gros volumes de 4 000 pages, soit dans
une édition bon marché (Bouquins), soit, au contraire, dans une édition
coûteuse, mais prestigieuse (La Pléiade).
- Réédition d’une édition critique de Les affaires sont les affaires
dans une collection de poche bon marché.
- Publication de traductions nouvelles d’œuvres de Mirbeau, par exemple
Dans le ciel en polonais, en anglais et en italien ; La Mort
de Balzac, en anglais et en espagnol ; Dingo, en anglais
; les Farces et moralités en serbe ; Les Souvenirs d’un pauvre
diable en espagnol ; et un choix de chroniques sur l’art en anglais,
en espagnol, en allemand et en italien. Plusieurs de ces traductions
sont en cours.
- Introduction d’Octave Mirbeau dans l’enseignement secondaire : ses
contes peuvent être aisément étudiés au collège, au même titre que ceux
de Maupassant ; ses romans (L’Abbé Jules ou Dans le ciel),
son théâtre (ses farces en un acte ou Les affaires sont les affaires)
et sa critique d’art pourraient prendre place au lycée, pour peu que
le Ministère de l’Éducation Nationale y incite les professeurs de lettres.
- Constitution de dossiers Mirbeau dans des journaux ou revues (Le
Magazine littéraire, Cahiers naturalistes, Le Monde des livres, L’Histoire,
Cahiers d'histoire), voire numéros spéciaux consacrés à Mirbeau,
par exemple dans L’Herne.
- Éditer un timbre à l’effigie de Mirbeau.
- Baptiser du nom de Mirbeau des lycées et collèges publics, notamment
en Basse-Normandie, à commencer par le collège de Rémalard, qui porte
le nom d’un écrivain complètement oublié, Paul Harel.
- Donner le nom d’Octave Mirbeau à des rues, à des places ou à des résidences,
dans les villes qui n’en possèdent pas déjà (à commencer par Paris,
où la rue Octave Mirbeau a disparu lors de la construction du périphérique).
- Créer un Prix Octave Mirbeau décerné à un écrivain, français ou étranger,
dont l’œuvre se situerait dans la continuité et l’esprit de l’écrivain
français.
- Poser une plaque sur l’immeuble du 1 rue Beaujon, à Paris, où est
mort l’écrivain.
- Édifier une statue de l’écrivain dans le jardin de la maison de la
famille Mirbeau à Rémalard (Orne).
- Obtenir que soit donné le nom d’Octave Mirbeau à une rose... Etc.
Pour
les mener à bien, nous avons sollicité le haut patronage du Ministère
de la Culture et de l'Académie Goncourt. Et nous avons constitué un
comité de parrainage apportant à notre projet
un soutien moral. Pour sa part, un comité de pilotage sera chargé d'impulser
les initiatives, d'entretenir les contacts avec les institutions et
collectivités sollicitées et de faire circuler l'information. Il comprendra
notamment les membres du Conseil d'administration de
la Société Mirbeau et sera ouvert à tous ceux qui sont prêts à participer
à l'hommage rendu au grand écrivain. Nous avons même commencé les festivités
en 2016...
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