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AFFAIRE DREYUS |
AFFAIRE DREYFUS
L’affaire Dreyfus est un événement marquant dans l’histoire de la République et constitue, encore aujourd’hui, une référence constante dans la conscience des hommes de gauche, pour qui les valeurs éthiques fondamentales restent la Vérité, contre tous les mensonges des politiciens et des médias, et la Justice, contre toutes les iniquités sociales et institutionnelles. C’est également l’Affaire qui a vu émerger dans le champ politique ceux qu’on appellera les Intellectuels, dénomination initialement péjorative dans l’esprit des anti-dreyfusards tels que Ferdinand Brunetière, mais chargée depuis d’une connotation positive, parce que c’est l’éthique qui justifie leur intervention sur la scène publique, à leurs risques et périls, et non des considérations politiques.
Bref historique de l’Affaire :
L’affaire Dreyfus comporte trois phases. * Dans la première il ne s’agit guère, au départ, que d’une simple et banale affaire d’espionnage, qui aurait pu être traitée en catimini et sans aucun scandale, mais qui a été d’emblée gravement entachée par les faux concoctés par le colonel Henry et par les forfaitures commises par l’État-Major de l’armée et le ministre de la Guerre, le général Mercier. Tout cela afin d’accabler et de faire condamner pour trahison un innocent, le capitaine Alfred Dreyfus (voir la notice), qui présente pour eux l’avantage d’être Juif. Dégradé publiquement dans la cour de l’École Militaire, à Paris, le 5 janvier 1895, il est ensuite déporté à l’île du Diable, au large de la Guyane, où il est resté cinq ans. * La deuxième phase commence à l’automne 1897, quand Mathieu Dreyfus, le frère d’Alfred, et le colonel Picquart, nouveau chef du contre-espionnage, découvrent parallèlement, par des voies totalement différentes, que le véritable traître est un officier sans honneur et perdu de dettes, le commandant Walsin-Esterhazy. Picquart, qui a averti ses supérieurs, est aussitôt exilé en Tunisie avec ordre de se taire. Mais Auguste Scheurer-Kestner, vice-président du Sénat et politicien honnête, en est informé par un ami de Picquart, et en informe à son tour Émile Zola (voir la notice), lequel intervient publiquement le 25 novembre 1897 dans un article du Figaro intitulé « M. Scheurer-Kestner » et qui se termine par la célèbre et prophétique formule : « La vérité est en marche, rien ne l’arrêtera ». Trois jours plus tard, c’est au tour de Mirbeau d’entrer en lice, dans la dernière livraison de « Chez l’Illustre Écrivain ». Dès lors commence l’Affaire proprement dite, qui va durablement diviser la France en deux camps : - D’un côté, une poignée de dreyfusards, partisans de la révision du procès inique du capitaine Dreyfus, intellectuels pour la plupart, complètement isolés et qui, au départ, ne sont absolument pas organisés. Leurs valeurs cardinales sont la Vérité et la Justice. - De l’autre, une masse écrasante d’anti-dreyfusards, qui regroupent les gouvernements successifs, presque tout le personnel politique, l’armée, l’Église romaine, la Justice, l’Académie Française et la quasi-totalité des quotidiens nationaux et régionaux, à l’exception de L’Aurore et du Siècle. Leurs valeurs sont la Loi, l’Ordre et la Patrie. Mais il existe en réalité deux types bien différents d’anti-dreyfusards : d’une part, des extrémistes, anti-républicains, monarchistes, nationalistes, antisémites et bellicistes (Drumont, Déroulède, Guérin), qui se saisissent de l’Affaire comme d’une bonne occasion pour renverser la République honnie ; de l’autre, des républicains dits “modérés”, pour qui l’agitation autour de Dreyfus est un mauvais coup porté à la République et au prestige de l’armée, nécessaire à la Revanche, et qui s’imaginent stupidement la défendre en réprimant quelques trublions dreyfusistes. Très lentement le rapport de forces finira par s’inverser, au fur et à mesure que les preuves de l’innocence de Dreyfus vont s’accumuler et que les républicains “modérés” commenceront à se rendre compte que les véritables et dangereux ennemis de la République ne sont pas les dreyfusards, mais les nationalistes et les antisémites. Mais pour en arriver là, il va falloir deux événements médiatiques de première importance : - D’abord, le 13 janvier 1898, deux jours après l’acquittement d’Esterhazy par un Conseil de Guerre – ce qui équivaut à une deuxième condamnation de Dreyfus –, Émile Zola publie sur six colonnes, dans L’Aurore, son célèbre J’accuse, acte d’accusation lancé contre les dirigeants politiques et les haut-gradés coupables de forfaitures. Cela vaudra au grand écrivain d’être condamné à deux reprises à un an de prison et à une grosse amende et de devoir s’exiler pendant un an en Angleterre. - Ensuite, en août 1898, le nouveau ministre de la Guerre, Godefroy Cavaignac, apprend par hasard que le document sur la base duquel Dreyfus a été condamné en 1894 est un faux fabriqué par Henry, qu’il fait arrêter et que l’on retrouve opportunément “suicidé” dans sa cellule, le 31 août 1898. La demande en révision déposée aussitôt par la femme de Dreyfus est déclarée recevable le 29 octobre suivant et, malgré les manœuvres dilatoires du gouvernement (loi dite “de dessaisissement” visant à dessaisir la chambre criminelle jugée trop favorable à la révision), elle aboutit le 3 juin 1899, à la cassation du procès de 1894. Le nouveau procès de Dreyfus a lieu à Rennes au cours du mois d’août 1899 et, bien que Walsin-Esterhazy ait avoué être l’auteur du bordereau d’où est partie toute l’affaire cinq ans plus tôt, Dreyfus est de nouveau condamné, le 9 septembre, mais « avec circonstances atténuantes » : verdict à la fois inique et absurde, qui contribue à discréditer la République Française dans le monde. * La troisième phase commence à la libération de Dreyfus et s’achève en 1906 par sa réhabilitation définitive, grâce aux efforts de Jean Jaurès. Dreyfus est gracié dès le 19 septembre 1899 par le nouveau président de la République, Émile Loubet, et le gouvernement Waldeck-Rousseau prépare aussitôt une loi d’amnistie, qui est votée par les deux chambres en décembre 1900. Zola, Mirbeau et Joseph Reinach la dénoncent vigoureusement car, sous prétexte de pacifier les esprits et de rétablir la concorde, l’amnistie sacrifie la justice en renvoyant dos à dos les criminels et les innocents, les faussaires et les défenseurs de la Vérité. De son côté, si Dreyfus a accepté sa grâce, il n’en continue pas moins de se battre pour imposer la révision du procès de Rennes. Il obtiendra satisfaction le 12 juillet 1906 et sera réintégré dans l’armée.
Les raisons d’un engagement :
Longtemps sous-estimé, quand il n’était pas carrément passé sous silence, le rôle de Mirbeau dans l’Affaire a fini tardivement par être reconnu. C’est à partir de la fin novembre 1897 qu’il s'est engagé passionnément, courageusement et généreusement, dans la lutte pour la révision et qu’il a mis tout son génie de pamphlétaire et tout son entregent au service de la cause de la Vérité et la Justice. Pourtant cet engagement n’allait pas de soi : en effet, Dreyfus était un officier, un « galonnard » comme disaient les anarchistes, dont on pouvait imaginer qu’il n’eût pas hésité à faire tirer sur des grévistes, comme à Fourmies le 1er mai 1891, si on lui en avait donné l’ordre ; Dreyfus était un riche bourgeois, et il n’était pas évident, pour le défenseur des démunis et des sans-voix, de se battre pour un privilégié qui ne partageait probablement pas du tout ses valeurs ; enfin Dreyfus était juif et, à cette époque, à gauche et à l’extrême gauche, chez les anarchistes et les socialistes, on identifiait encore bien souvent Juifs et oligarchie, et l’antisémitisme pouvait passer pour une opposition au capitalisme et au règne de l’argent. Bref, pour s’engager en faveur du capitaine Dreyfus et risquer son emploi, sa liberté, voire sa vie, il fallait passer par-dessus son appartenance de caste, de classe et de “race” et ne voir en lui qu’un homme victime d’une très grave injustice, doublée de forfaitures diverses, et qu’il convenait donc impérativement de défendre pour des raisons éthiques fondamentales. C’est ce dont Mirbeau essaie de convaincre les prolétaires réticents à s’engager, et dont c’est pourtant l’intérêt vital que de manifester leur solidarité à une victime de l’armée factieuse : « L’injustice qui frappe un être vivant – fût-il ton ennemi – te frappe du même coup. Par elle, l’Humanité est lésée en vous deux. Tu dois en poursuivre la réparation, sans relâche, l’imposer par ta volonté, et, si on te la refuse, l’arracher par la force, au besoin. En le défendant, celui qu’oppriment toutes les forces brutales, toutes les passions d’une société déclinante, c’est toi que tu défends en lui, ce sont les tiens, c’est ton droit à la liberté, et à la vie, si précairement conquis, au prix de combien de sang ! Il n’est donc pas bon que tu te désintéresses d’un abominable conflit où c’est la Justice, où c’est la Liberté, où c’est la Vie qui sont en jeu et qu’on égorge ignominieusement, dans un autre. Demain, c’est en toi qu’on les égorgera une fois de plus... » (« À un prolétaire », L’Aurore, 8 août 1898). Mais s’il est vrai que la participation du prolétariat à ce qu’il appelle « la résistance » est indispensable, celle des intellectuels, au sens sociologique du terme, l’est tout autant, car ils sont supposés, de par leurs professions, défendre un patrimoine de l’humanité face au déferlement de barbares qui se profile à l’horizon. C’est pourquoi il leur lance également un vibrant appel à s’engager à leur tour : « Est-ce que de tous les points de la France, professeurs, philosophes, savants, écrivains, artistes, tous ceux en qui est la vérité, ne vont pas, enfin, libérer leur âme du poids affreux qui l'opprime... Devant ces défis quotidiens portés à leur génie, à leur humanité, à leur esprit de justice, à leur courage, ne vont-ils pas, enfin, comprendre qu'ils ont un grand devoir... celui de défendre le patrimoine d'idées, de science, de découvertes glorieuses, de beauté, dont ils ont enrichi le pays, dont ils ont la garde ?… » (« Trop tard », L'Aurore, 2 août 1898). Si Mirbeau se bat de la sorte pour l’union des prolétaires et des intellectuels, c’est qu’il a très tôt compris les enjeux de la bataille qui s’engageait, et c’est pourquoi il a pris l’initiative de la deuxième pétition, dite « des intellectuels », qui a paru dans L’Aurore le 16 janvier 1898, cinq jours après J’accuse : les signataires y dénoncent les « irrégularités commises dans le procès Dreyfus de 1894 » et le « mystère qui entoure le procès du commandant Esterhazy » (acquitté le 11 janvier), et, « persuadés que la nation tout entière est intéressée au maintien des garanties légales, seule protection des citoyens dans un pays libre », ils « demandent à la Chambre de maintenir les garanties légales des citoyens contre l’arbitraire ». Mirbeau place ainsi l’affaire Dreyfus au plus haut niveau, sur le terrain des libertés, collectives et individuelles, qui ne peuvent être protégées que par un strict respect des lois, alors que l’armée se conduit en factieuse et que le gouvernement, en bafouant ouvertement la loi, menace gravement les libertés publiques, auxquelles un libertaire et un individualiste tel que lui est viscéralement attaché. À cette défense des droits fondamentaux s’ajoutent probablement des considérations politiques. Car, dans son entreprise de dessillage des yeux de lecteurs et électeurs crétinisés, l’Affaire constitue une bonne occasion de démontrer, par l’expérience, le vrai visage des gouvernements prétendument républicains, de démystifier la duperie d’élections qui conduisent à se choisir des maîtres sans pouvoir les contrôler ni leur faire rendre des comptes, et à stigmatiser le danger représenté par l’alliance liberticide du sabre et du goupillon. C’est ce à quoi Mirbeau va s’employer dans tous ses articles de L’Aurore, auquel il collabore à partir d’août 1898, parce que, au Journal de Fernand Xau, il est complètement bridé.
Mirbeau dans la bataille :
L’engagement de Mirbeau dans la bataille dreyfusiste a pris toutes sortes de formes : - Il intervient dès le 28 novembre 1897, trois jours après Zola, et pose d’emblée les enjeux de la bataille qui s’engage. - Il rédige, on l’a vu, le texte de la pétition des intellectuels (16 janvier 1898). - Il participe aux réunions informelles des dreyfusistes, dans les bureaux de la Revue blanche ou de L’Aurore. - Le 8 août 1898, il paye de sa poche la grosse amende d’un montant de 7 555,25 francs, avec les frais du procès (soit environ 25 000 € d’aujourd’hui, et même largement plus du double, en termes de pouvoir d’achat), à laquelle a été condamné Zola pour son J’accuse. Le 30 août, il obtient de Joseph Reinach les 40 000 francs qui vont permettre à Zola de payer une autre amende (pour diffamation envers les pseudo-experts en graphologie) et lui éviter ainsi la saisie. - Lorsqu’il apparaît qu’un « coup de force » est en préparation, il signe l’appel à la mobilisation lancé à tous les républicains, quelle que soit leur obédience (23 octobre 1898). - Malgré sa paradoxale timidité, il prend part, à la tribune, à de multiples réunions publiques à Paris et en province, au risque, parfois, de se faire tabasser par les nationalistes et antisémites, comme à Toulouse, en décembre 1898, et à Rouen, en février 1899. À la veille du procès de Rennes, il mène campagne en Normandie. - Il tient régulièrement Zola au courant de l’évolution de sa situation, il va le voir en Angleterre, il est chargé par lui de toutes les démarches visant à lui épargner la saisie, et il soutient inlassablement le moral d’Alexandrine Zola. Il va aussi à plusieurs reprises rendre visite à Picquart en prison. Il témoigne au procès d’Urbain Gohier. - Il prend l’initiative d’un Livre d’hommage des lettres françaises à Émile Zola (« Un matin chez Émile Zola », juillet 1898) et préface le livre d’Hommage des artistes à Picquart (« Derrière un grillage », février 1899). - Il assiste avec une indignation croissante au procès d’Alfred Dreyfus à Rennes, en août 1899 ; il a une altercation avec Arthur Meyer, qu’il expulse de l’hôtel ; il participe aux réunions des dreyfusards présents ; il signe la lettre collective adressée à Dreyfus le soir du verdict. - Et surtout il fournit à L’Aurore une cinquantaine d’articles pendant un an. Son rôle n’est pas de suivre au jour le jour les péripéties de l’Affaire, comme le fait Clemenceau, ni de prouver l’innocence d’Alfred Dreyfus en contestant pied à pied les accusations lancées contre lui, comme le fait Jaurès, ni de trouver les moyens juridiques de faire casser le jugement, ce qui est le travail des avocats Labori et Demange : il n’est ni un enquêteur, ni un expert, ni un juriste. En revanche, il lui appartient de secouer l’inertie des masses, de rendre confiance aux dreyfusards chaque fois que la cause semble perdue, de mobiliser les intellectuels (« Trop tard ! »), d’obtenir le soutien de la classe ouvrière (« À un prolétaire »), de passer des alliances avec des fractions de la classe dirigeante et des politiciens républicains dans l’espoir d’inverser le rapport de forces, et de ridiculiser les ennemis (l’armée, les gouvernements successifs, les antisémites et les nationalistes) afin de les décrédibiliser et de les réduire à leur minimum de malfaisance. À cette fin, il recourt avec prédilection à différents moyens : - La caricature qui, en forçant les traits, en exagérant pour les besoins de l'effet, permet de clouer ses cibles au pilori du ridicule et de mettre en lumière ce qui est caché. - L'interview imaginaire de personnalités du monde politique (Charles Dupuy), judiciaire (Mazeau) ou littéraire (François Coppée) : en leur prêtant des propos absurdes ou monstrueux, il les disqualifie et leur fait perdre toute respectabilité. - L'humour noir qui, en présentant comme allant de soi des choses aberrantes ou horrifiques et en bousculant les convictions morales des lecteurs, participe d'une pédagogie de choc destinée à les obliger à réagir. - La démonstration par l'absurde, chaque fois que la logique de l'adversaire est poussée jusqu'à ses conséquences les plus aberrantes ou terrifiantes, ce qui mine tout l'édifice de ses valeurs. Après la libération de Dreyfus, Mirbeau dénoncera la monstrueuse loi d’amnistie (décembre 1900) et sera un des très rares dreyfusards à rester fidèle à Alfred Dreyfus et à lui manifester durablement son admiration, son respect et sa reconnaissance. Les articles de Mirbeau pendant l’Affaire ont été recueillis en 1991 sous le titre L’Affaire Dreyfus (Librairie Séguier). Un choix de ces articles a paru en septembre 2009 chez un éditeur de Bruxelles, André Versaille, sous le titre Dreyfusard ! P. M. Bibliographie : André Hélard, « Mirbeau vu par la presse rennaise pendant le procès de Dreyfus », Cahiers Octave Mirbeau, n° 3, 1996, pp. 221-227 ; Gérard de Lacaze-Duthiers, « Sur Octave Mirbeau », La Critique, 15 octobre 1899 ; Yannick Lemarié, « Octave Mirbeau, l’Affaire et la littérature de combat », Cahiers Octave Mirbeau, n° 7, 2000, pp. 95-108 ; Pierre Michel et Jean-François Nivet, préface de L’Affaire Drefus, Séguier, 1991, pp. 9-42 ; Pierre Michel, « Octave Mirbeau : de l’antisémitisme au dreyfusisme », Mil neuf cent, n° 11, 1993, pp. 118-124 ; Pierre Michel, « L’Opinion publique face à l’Affaire, d’après Octave Mirbeau », Actes du colloque de Tours sur Les Représentations de l’affaire Dreyfus dans la presse en France et à l’étranger, Littérature et nation, n° hors série, 1995, pp. 151-160 ; Pierre Michel, notice « Octave Mirbeau », Société internationale de l’affaire Dreyfus, bulletin n° 4, hiver 1997-1998, pp. 73-74 ; Pierre Michel, « Introduction biographique » au tome III de la Correspondance générale de Mirbeau, L'Age d'Homme, 2009, pp. 11-19 ; Pierre Michel, « Mirbeau et le paiement de l’amende de Zola pour J’accuse », Cahiers Octave Mirbeau, n° 16, 2009, pp. 211-214 ; Pierre Michel, « Octave Mirbeau, l’intellectuel éthique », dans les Actes du colloque Être dreyfusard hier et aujourd'hui, Presses Universitaires de Rennes, septembre ; Yvette Mousson, « Le Style de Mirbeau dans ses Combats politiques et L’Affaire Dreyfus », Cahiers Octave Mirbeau, n° 3, mai 1996, pp. 46-51 ; Jean-François Nivet, « Octave Mirbeau et l’affaire Dreyfus », Cahiers Naturalistes, n° 64, 1990, pp. 79-101 ; Jean-François Nivet, notice « Octave Mirbeau », in L’Affaire Dreyfus de A à Z, Flammarion, 1994, pp. 250-254 ; Philippe Oriol, « Trois lettres inédites de Mirbeau à Alfred Dreyfus », Cahiers Octave Mirbeau, n° 5, 1998, pp. 175-179 ; Séverine, « Mirbeau à Rennes », Les Cahiers d’aujourd’hui, n° 9, 1922, pp. 105-108.
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