Hommes et femmes
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C/CEL |
C…, Monsieur : haut fonctionnaire belge, royaliste (La 628-E8).
Caillou, la mère : femme que Jane et Daniel ont connue lors de leur séjour à Ville-d’Avray (La Belle Madame Le Vassart).
Cantenac : ténor (L’Écuyère).
Caradec, Émile : élève de Saint-François-Xavier, il est accusé de « faire des saletés » avec son camarade Juste Durand, avant d’être renvoyé de l’école (Sébastien Roch).
Cardenac : pianiste ; invité de Jane Le Vassart (La Belle Madame Le Vassart).
Carp Joséphine : nom véritable de Madame Paulhat-Durand.
Carapanos : admirateur de Julia Forsell (L’Écuyère).
Carpentier, Mélanie : mineure avec laquelle le duc de Varèse entretient des relations ; son père n’attend qu’un signe de la baronne Simier pour porter plainte (La Maréchale).
Carpentier, Monsieur : expéditionnaire au ministère de l’Intérieur ; père de Mélanie Carpentier (La Maréchale).
Carroz : fondateur de La Revue du Vieux-Monde (par référence à La Revue des deux-mondes, dirigée par Buloz), auquel succède Madame de Sorlin, sa fille. Le nom est sans doute composé à partir de celui de Buloz et celui d’Elme Caro.
Cartridge, Madame : femme d’un argentier du Nevada ; se laisse tâter la jambe pour un louis, lors d’une fête de charité (L’Écuyère).
Cartridge, Monsieur : époux de Madame Cartridge.
Casimir, Monsieur : « petit homme chafouin en lunettes » (p.995, La Maréchale) ; ancien clerc d’avoué, devenu factotum et conseil de La Maréchale ; neveu d’Honorine, la femme de charge de La Maréchale. Il rêve de fonder une banque catholique, La Banque des Congrégations. Pour cela, il a besoin de l’aide de la baronne Simier, qui, en contrepartie, le charge d’espionner La Maréchale.
Catalinette, Mademoiselle : appelée aussi Mademoiselle Catalina ou Linette ; acrobate, fille supposée du clown Plunkett qui ne manque pas une occasion de la battre ; amoureuse de Brutus (L’Écuyère).
Cébron, la mère : domestique –d’une propreté douteuse- au service de la famille Roch.
Célestine (1) : femme de chambre de Juliette Roux et Jean Mintié (Le Calvaire).
Célestine (2) : prénommée également Marie ou Mary par certains de ses patrons ; femme de chambre au service de la famille Lanlaire, au Prieuré, près du Mesnil-Roy (Normandie). Elle passe une jeunesse malheureuse en Bretagne. En effet, son père meurt en mer, alors qu’elle est encore enfant ; sa mère sombre dans l’alcoolisme (on apprend la mort au cours du roman, le 28 septembre), au point de ne trouver aucun travail et de passer son temps à battre sa progéniture. Célestine a perdu tout contact avec sœur aînée, Louise (mariée à un certain Jean Le Duff et partie à Concarneau) et avec son jeune frère, embarqué sur un bateau de l’État, en Chine. Elle perd sa virginité à douze ans, soudoyée par Cléophas Biscouille, contremaître d’une sardinerie. Recueillie par les Petites Sœurs de Pontcroix, elle apprend à lire, écrire, coudre, avant d’être placée comme bonne chez un colonel en retraite. Elle y reste huit mois puis, sur un coup de tête, décide de partir. Après plusieurs expériences, elle débarque le 14 septembre chez les Lanlaire. Elle y écrit un journal dans lequel elle consigne ses dégoûts, ses amours faciles pour les hommes (Monsieur Jean dont elle garde la photo, Monsieur William, Georges, …) et ses souvenirs ; elle y met également à nu les turpitudes des bourgeois : « « malgré les parfums, ça ne sent pas bon » (p.451). Elle quitte sa dernière place pour suivre Joseph, avec lequel elle se marie, avant de tenir un café, à Cherbourg. La femme de chambre est, pour Mirbeau, un « monstrueux hybride humain » (p.496) car elle n’est plus du peuple d’où elle sort et elle n’appartient pas à cette bourgeoisie que ses activités ancillaires l’amènent à côtoyer (Le Journal d’une femme de chambre).
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