Hommes et femmes
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CLA/COU |
Claire : fille du cantonnier de 12 ans à peine ; un peu innocente, mais douce et gentille. Elle est retrouvée violée dans la forêt de Raillon. Sa mort excite les commères qui accusent successivement le père ou Monsieur Lanlaire (Le Journal d’une femme de chambre).
Claretie, Jules * : administrateur de la Comédie-Française (« Dingo chez Claretie » / Appendice à Dingo).
Clara, miss : rousse anglaise de 28 ans, fille d’un vendeur d’opium à Canton, où elle est née. Célibataire, elle vit en Chine. Elle tient sous son charme vénéneux le narrateur du Jardin des supplices qui voit en elle une « Ève des paradis merveilleux, fleur elle-même, fleur d’ivresse et fruit savoureux de l’éternel désir » (p.217). Assimilée à la fée Dum-dum, Clara affirme le lien indissociable entre le sexe et la mort, entre le désir et le mal : « […] qui parle de la mort, parle aussi de l’amour !... » (p.225). Elle devient, sous la plume de Mirbeau, une nouvelle Lilith, une redoutable initiatrice.
Clara, Mademoiselle : employée de l’Opéra-Comique (La Belle Madame Le Vassart).
Claudine : acteuse au Cercle de l’Épée (La Maréchale).
Cléclé : diminutif de Clémence ; vicieuse jusqu’à la moelle, mais d’un vice gai, ingénu, naturel ; zoophile. Célestine la rencontre dans une place, rue de l’Université et la retrouve à Neuilly dans l’établissement des sœurs de Notre-Dame-des-Trente-six douleurs. Relation homosexuelle entre Cléclé et Célestine. Elle sera la destinatrice du Journal (Le Journal d’une femme de chambre).
Clémence : une des six femmes du premier mari de la marquise de Parabole (Les 21 jours d’un neurasthénique).
Coco (1) : surnom de Rosina Henryot.
Coco (2) : surnom du mari d’une ancienne patronne de Célestine ; Célestine est invitée par sa patronne à porter les vêtements du mari lors de « jeux risqués » (Le Journal d’une femme de chambre).
Cœurléger, Monsieur de : pseudonyme que le narrateur des 21 jours d’un neurasthénique donne Émile Ollivier * pour détourner l’attention de curieux ; il lui accorde également « la qualité temporaire de vigneron champenois ». Ce pseudonyme rappelle la formule utilisée par Ollivier lorsque, en tant que chef de gouvernement, il accepte la guerre de 1870.
Comminges, Valentine de : elle épouse un breton du Finistère, le vicomte de Ker… (La Maréchale).
Coquereux, Joseph : tuilier avec lequel Dingo se lie d’amitié ; père de deux petites filles mortes. Il est accusé du meurtre de Marguerite Radicet. Au cours de son procès, il explique comment il l’a étranglée, sans le vouloir, et, parce qu’il « est veuf et n’a pas souvent l’occasion », l’a violée, post-mortem. Condamné à vingt ans de travaux forcés. Les aveux de Coquereux bouleversent les critères de jugement du narrateur comme des lecteurs de Dingo. Dans l’épisode où ce personnage intervient, Mirbeau montre surtout l’hypocrisie de la foule, prompte à condamner à mort le miséreux, alors qu’elle est toute mansuétude pour ses propres turpitudes ou pour les turpitudes des puissants.
Coudray, Baptiste : bedeau, pâtissier, adjudicataire des boues de la ville, de l’octroi du marché et des chaises de l’église (L’Abbé Jules).
Coudray : charpentier qui s’amuse à battre François Pinchard, le petit bossu de Pervenchères (Sébastien Roch)
Couraquin, Madeleine : vieille domestique de l’abbé Jules.
Coursan, Monsieur de : 50 ans, ancien diplomate ; ami de Maurice de Trênes qui présente ce dernier à la duchesse Ghislaine lors d’une soirée à Deauville. Il songe à épouser la duchesse Ghislaine dont il apprécie la retenue (La Duchesse Ghislaine).
Coutant, Monsieur : employé de l’Opéra-Comique (La Belle Madame Le Vassart).
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