Hommes et femmes
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M... / MAR |
M…, comtesse de : veuve depuis quatre ans à l’existence un peu libre (La 628-E8).
Madeleine : petite paysanne de douze ans à peine, morte après avoir été percutée par une voiture (La 628-E8).
Mahoul, docteur : méridional ; fils unique d’un petit-bourgeois négociant et d’une mère, mélancolique et maladive. Lui-même de santé fragile, il appartient « à la race de ces êtres incomplets, malheureux, qui, dès leur naissance, sont prédestinés à l’insuccès » (p.989). Il fait des études de médecine à la faculté de Montpellier avant de s’installer dans la ville haute avec une clientèle de modestes rentiers et de petits marchands. Ses parents morts, il se marie. Deux enfants : Geneviève et Maximin. Il vit chichement, sans aucune relation avec le voisinage. Il meurt quelques semaines après le décès de son fils Maximim (Dans la vieille rue).
Mahoul, Geneviève : fille aînée du docteur Mahoul ; elle se sacrifie au bien-être de son père et son petit frère paralytique ; orpheline de mère, elle est ignorante des choses de la vie. Alors qu’elle se trouve au cimetière, elle fait la connaissance de la comtesse Élisabeth de Crussolles et de son fils paralytique. Un semblant d’amitié naît entre les deux jeunes femmes, pourtant si différentes. Invité avec son frère, Maximin dans la demeure de la comtesse, Geneviève rencontre Lybine, qui tente en vain de la séduire, et Georges de Briare, dont elle tombe aussitôt amoureuse. Alors que Georges envisage de la demander en mariage, elle comprend que son futur mari exige d’elle qu’elle rompe avec sa famille et abandonne Maximin ; elle décide alors de ne pas donner suite à la proposition et de se sacrifier une nouvelle fois en épousant son riche cousin Randoce, seul capable désormais d’assurer financièrement les soins du paralytique. Sacrifice d’autant plus cruel que l’enfant meurt trois jours après la cérémonie (Dans la vieille rue).
Mahoul, Madame : originaire de Collobrières ; elle épouse le docteur Mahoul. De santé fragile, elle donne naissance à plusieurs enfants qui meurent, sauf Geneviève et Maximin. Epuisée, elle « s’en [va], sans regretter la vie, recommandant seulement son petit garçon infirme à son mari et à sa fille » (p.990) (Dans la vieille rue).
Mahoul, Maximin : 10 ans ; né souffreteux et rachitique ; paralysé à partir de 7 ans, sans espoir de guérison. Il se lie d’amitié avec Lucien, le fils de Madame de Crussolles. Il meurt trois jours après le mariage de sœur avec le cousin Randoce (Dans la vieille rue)
Madeleine : vieille domestique de l’abbé Jules.
Magnus, famille : père et trois enfants. Jongleurs (L’Écuyère).
Maheu frères : maison de « blanc » dans laquelle Ferdinand Le Vassar a travaillé comme simple vendeur (La Belle Madame Le Vassart).
Malterre, Charles : amant malheureux de Juliette Roux qu’il a rencontré à Nancy. Il est remplacé, dans le lit de Juliette, par Jean Mintié (Le Calvaire). Pierre Michel suggère que, pour choisir ce nom, Mirbeau s’est souvenu du café Malterre, à Audierne, où l’écrivain a passé sept mois pour fuir Judith Vimmer.
Malvina : acteuse au Cercle de l’Épée (La Maréchale).
Maréchale, La : Madame la Maréchale Jarry, duchesse de Varèse ; de son nom de jeune fille Clémentine Hussenot ; veuve du maréchal, duc de Varèse ; mère du duc François de Varèse et de Mathilde de Boisgelais. En 1869, elle subit une attaque d’hémiplégie qui lui tue les jambes ; murée chez elle, elle ne pense qu’à accroître ses richesses et à haïr sa propre famille, particulièrement son fils, chez qui elle retrouve les traits et l’appétit de noceurs de son mari : « elle trouvait un plaisir de justice à se payer sur le petit de la dette du grand » (p.1114, La Maréchale). Meurt d’une attaque, après une dernière querelle avec son fils.
Marel, Père de : prêtre jésuite de Saint-François-Xavier ; il traduit une pièce de Sophocle en vers. On ne le voit à l’école que lors des fêtes. Le reste du temps, il voyage. Accorde un peu d’attention à Sébastien Roch dont il pressent la souffrance. Malheureusement, après avoir appris à l’enfant des rudiments de musique, le père de Marel se désintéresse de son élève. Pis, il demandera à l’enfant de garder le silence sur le viol que ce dernier a subi et qu’il a dénoncé lors de la confession (Sébastien Roch).
Marguerite : cf. Lecautel Marguerite.
Marianne : cuisinière « grasse, molle, flasque, étalée » (p.397), alcoolique, au service de la famille Lanlaire. Enfance et jeunesse difficiles. Elle devient petite bonne chez un marchand de tabac à Rouen. Débauchée par un interne, elle tombe enceinte et perd sa place. Elle avorte. Son ami médecin lui retrouve un emploi, lequel consiste à tuer les lapins et le cochons d’Inde de laboratoire. Elle avoue avoir des relations sexuelles avec Monsieur Lanlaire, au risque de se retrouver à nouveau enceinte (Le Journal d’une femme de chambre).
Marie (1) : bonne de la famille Mintié. Au service de Madame Mintié qu’elle a vue naître, avant de l’être à celui de la famille Mintié.
Marie (2) : prénom que Monsieur Rabour donne à toutes ses bonnes, parmi lesquelles Célestine (Le Journal d’une femme de chambre).
Marie-Angèle, sœur : sœur qui soigne Ives Lagoannec, à l’hôpital de Brest (Les 21 jours d’un neurasthénique).
Marie-Joseph, soeur : sœur qui jette au feu le morceau d’une barrette qu’un aumônier avait laissée sur la table et que la petite Jane Félizas conservait précieusement sur elle (La Belle Madame Le Vassart).
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