Familles, amis et connaissances
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CAPUS, alfred |
CAPUS, Alfred (1858-1922), humoriste, journaliste, romancier et auteur dramatique. Il a commencé au Gaulois, en 1882, où il faisait équipe avec Étienne Grosclaude sous le pseudonyme de Dupuis et Cotonet. Il est surtout connu comme auteur de comédies : Brignol et sa fille (1895), Le Mariage bourgeois (1898), Innocent, avec Alphonse Allais (1898), La Bourse ou la vie (1901), La Veine (1901), La Petite fonctionnaire (1901), L’Adversaire (1903), Les Maris de Léontine (1903), M. Piégois (1903), Notre jeunesse (1904), L’Attentat, avec Lucien Descaves (1906), Les Passagères (1907)... Il a aussi publié des romans, Qui perd gagne (1890) et Années d’aventures (1903). Modérément dreyfusard, il a fini directeur du Figaro et académicien (en 1914). Alfred Capus avait de l’esprit, mais passait pour superficiel. Capus a participé à l’aventure des Grimaces, en 1883, aux côtés de Mirbeau et de Paul Hervieu. Il y était chargé des Grimaces politiques et traitait des débats parlementaires et de la politique intérieure, sous son nom ou sous le pseudonyme de Machiavel. Dès lors il a entretenu d’amicales relations avec Mirbeau, qui, quoique sans beaucoup d’illusions sur sa fiabilité ou sur sa profondeur, fait dire à un médecin interrogé dans « Dépopulation » : « C’est un des rares esprits de ce temps qui ait vraiment le sens des choses et une philosophie plausible de la vie actuelle. » Vers 1895, aux côtés de Mirbeau et de Tristan Bernard, Capus a participé aux promenades d’écrivains bicyclistes organisées par l’Artistic Cycle Club. Lorsque Mirbeau a été admis à la Société des Compositeurs et Auteurs Dramatiques, le 18 avril 1902, Capus a accepté d’être son parrain, avec Paul Hervieu. L’année suivante, au nom de la S. A. C. D., il s’est rendu en Russie, avec Marcel Prévost, pour tenter de régler le litige lié à l’absence de copyright, qui dépouillait Mirbeau de tout droit sur Les affaires sont les affaires, mais ils sont revenus bredouilles, au début juin 1903. En 1905, Mirbeau est intervenu auprès de Capus pour qu’il soutienne la candidature de Jules Huret pour le prix Goncourt et fasse pression en ce sens auprès de l’influent Lucien Descaves. P. M.
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