Familles, amis et connaissances
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ZAMACOIS, eduardo |
ZAMACOIS, Eduardo (1876-1971), écrivain espagnol. Journaliste, il a collaboré à El Cuento Semanal, à Los Contemporáneos, à Germinal, à El Gato Negro, a été le correspondant à Paris de La Tribuna et a fondé et dirigé Vida Galante. Romancier prolifique, d’inspiration réaliste et volontiers érotique, il est l’auteur de La enferma (1895), Consuelo (1896), Punto negro (1897), Incesto (1900), El seductor (1902), Memorias de una cortesana (1904), Sobre el abismo (1905), dont le style a été comparé à celui de Mirbeau, etc. Républicain engagé, il a vécu en exil après la victoire des franquistes. Zamacois a connu Mirbeau à Paris et a eu l’occasion de lui rendre visite avenue du Bois, vers 1902. Il a rendu compte élogieusement des Mauvais bergers dans La España artistica, en février 1898. Le 26 décembre 1904, dans sa rubrique de El Radical « Celebridades contemporaneas », il a consacré à Mirbeau un nouvel article sympathique, qui sera inséré en 1911, dans le chapitre « Octavio Mirbeau », de El teatro por dentro - Autores, comediantes, escenas de la vida de bastidores. Plein d’admiration pour ce « professeur d’énergie » et ce « philanthrope », il retrace sa carrière en s’appuyant sur le Journal des Goncourt, puis évoque rapidement et élogieusement sa « trilogie douloureuse » et Les Mauvais bergers, pièce « sombre », parce qu’elle révèle le triomphe de l’injustice. Le Calvaire, « livre admirable », est « l’échec de l’amour », L’Abbé Jules est « l’échec du prêtre » que ses obligations privent de famille, quant à Sébastien Roch, « roman « terrible, pessimiste et amer », c’est « l’échec de l’éducation ». Pour Zamacois, le caractère dominant de Mirbeau est la révolte, combinée à une haine qui n’est que l’envers de l’amour.
P. M.
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