Familles, amis et connaissances

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Terme
VANDEREM, fernand

VANDÉREM, Fernand (1864-1939), de son vrai nom Vanderheym, était un écrivain français d’ascendance belge. Licencié ès Lettres, rédacteur à la direction de l'enseignement en 1889, et journaliste (il a collaboré à la Revue bleue, à L’Écho de Paris, au Journal et au Gil Blas), il a écrit des romans, notamment La Patronne, publié en feuilleton en 1891 et en volume en 1896, La Cendre (1894), Les Deux rives (1897), et La Victime (1907), et des pièces de théâtre : Le Calice (1898), La Pente douce (1901, Les Fresnay, représenté à la Comédie-Française le 13 mai 1907, et Cher maître (1913). Il a aussi été critique littéraire et a publié, à partir de 1918, des volumes de chroniques littéraires parues notamment dans la Revue de France, sous le titre de Miroir des Lettres. Il est également l’auteur de Gens de qualité (1938). En 1921, il a mené campagne pour l’introduction de Baudelaire dans les manuels scolaires. Ancien dreyfusard, il a viré à droite à la fin de sa vie, collaborant notamment à Candide. Il était ami avec Marcel Proust.

            C’est par Paul Hervieu (voir la notice) que Mirbeau est entré en contact avec Vandérem et s’est lié d’amitié avec son jeune confrère. Il appréciait sa délicatesse et la finesse de son esprit, et Vandérem de son côté vouait à son aîné admiration et reconnaissance, bien que l’activisme de Mirbeau ne correspondît guère à la timidité de son engagement.. La Revue indépendante de mars 1891 a  annoncé une étude de lui portant sur Mirbeau, mais elle ne semble pas avoir jamais été publiée. En revanche, il parle de lui, avec sympathie, dans Gens de qualité, où il évoque la première des Mauvais bergers et raconte sa dernière entrevue avec Mirbeau, peu avant sa mort. (pp. 131-150).

P. M.


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