Hommes et femmes

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Terme
D/DER

D..., Albert : ami du narrateur de La 628-E8, rencontré à Strasbourg.

 

Dalant, Georges : romancier d’une sensibilité exacerbée. Il se rend, à Veneux-Nadon, aussitôt qu’il apprend la blessure de la femme du narrateur de  Dingo. Sa tendresse devient toutefois suspecte car, comme le remarque le narrateur, Georges Dalant est tendre « comme les commères sont bavardes, comme certaines personnes vous rendent des services, simplement pour connaître vos malheurs et vous humilier » (p.850)

Pierre Michel croit reconnaître dans ce personnage Paul Hervieu, le dévoué confident de Mirbeau pendant de longues années.

 

Dalibert, Madame : chanteuse à l’Opéra-Comique (La Belle Madame Le Vassart).

 

Debray, cousin : cousin des Dervelle, ancien capitaine d’infanterie. Bonapartiste convaincu. Empaille les putois et les belettes. À la mort de Jules, il s’active pour récupérer un part de l’héritage (L’Abbé Jules).

 

Dervelle, Albert : fils unique de Monsieur et Madame Dervelle. Narrateur de L’Abbé Jules. Poussé par sa mère qui veut en faire un espion, il suit les enseignements de son oncle Jules jusqu’à en devenir le fils spirituel.

 

Dervelle Athalie : sœur de Jules et de Monsieur Dervelle. De santé fragile, elle est le jouet des mauvaises plaisanteries de Jules. Elle meut à l’âge de 18 ans.

 

Dervelle, Jules : excellent élève, d’une pensée souvent audacieuse, il fait preuve d’une grande violence dès son plus jeune âge. À la grande surprise de sa mère, il décide de se consacrer à Dieu. Devenu prêtre, il est nommé secrétaire de l’évêque. À son poste, il multiplie les scandales et les menaces envers ses coreligionnaires. Chassé de l’évêché après une ultime provocation, il devient curé de Randonnai pendant  dix ans. Puis lassé de sa charge, il disparaît à Paris pendant six ans, avant de retourner dans son village natal où il meurt dans les plus atroces tourments. Durant toute sa vie, Jules Dervelle « subissait tellement l’attraction du mal que, souvent, à la minute où il raisonnait avec le plus de clairvoyance, sur la folie des inconséquences de son passé, il avait envie de s’y abandonner » (p.412, L’Abbé Jules). Formule favorite : « T’z’imbéé… ciles ! ».

Mirbeau prétendra s’être inspiré de son propre oncle, Louis-Amable Mirbeau.

On a parfois assimilé L’Abbé Jules à un nouvel évangile, et Jules à un messie des temps nouveaux. Il a, en effet, de nombreux points communs avec Jésus : comme lui, il prétend soigner les malades ; il se soumet à la tentation, délivre un message et renaît d’entre les morts. Une grande différence cependant : alors que le dieu des chrétiens recherche l’élévation et la paix, le curé de Mirbeau est un génie colérique tout entier tourné vers les profondeurs.

 

Dervelle, Monsieur : médecin de Viantais, père d’Albert Dervelle, le narrateur de L’Abé Jules. Il est adjoint de Monsieur Servières, maire de Viantais.

Le père d’Octave Mirbeau était lui-même un officier de santé.

 

Dervelle, Madame : épouse de Monsieur Dervelle, mère d’Albert Dervelle, le narrateur de L’Abé Jules.

 

Dervelle, Madame : mère de Jules, Athalie et Monsieur Dervelle, grand-mère du narrateur de L’Abbé Jules. Fille de paysan. Elle devient veuve, « encore jeune », lorsque son mari, un éleveur de chevaux violent, coureur de filles et alcoolique, meurt d’un coup de sabot dans le ventre, à la foire de Chassans. Elle se désespère du comportement de Jules et voit en lui « le diable ». Meurt d’une rupture d’anévrisme.


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