Hommes et femmes

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Terme
RIC/ROC

Richard : épicier de Pervenchères (Sébastien Roch)

 

Rigard, Jules : précepteur de Jean Mintié (Le Calvaire). Prototype de l’éducateur, « du professeur ignorant », qui n’essaie pas de comprendre l’enfant mais se contente de lui assener des leçons.

« Ah ! combien d’enfants qui, compris et dirigés, seraient de grands hommes peut-être s’ils n’avaient été déformés pour toujours par cet effroyable coup de pouce au cerveau du père imbécile ou du professeur ignorant ! » (p.138)

 

Rigaud, Jacques : portraitiste ; invité du couple Charrigaud (Le Journal d’une femme de chambre).

 

Rivoire, Marthe : diva de la Renaissance (L’Écuyère).

 

Rivoli, le père : ouvrier ; il décide de réparer son mur et se trouve confronté à l’absurdité des règlements administratifs. Il finit par se prendre (Les 21 jours d’un neurasthénique).

 

Robert (1) : amant de Gabrielle Bernier (Le Calvaire).

 

Robert (2) : nom inconnu. Appartient au grand monde parisien ; noble sans le sou. Selon la rumeur colportée par un serviteur, Monsieur William, il a épousé la fille d’un cocher et d’une ancienne femme de chambre, devenus riches en prêtant de l’argent aux cocottes et aux gens de maisons. Il renvoie Célestine le jour où elle se moque de ses maîtres et de leurs scènes de ménage. (Le Journal d’une femme de chambre).

 

Robert, Madame : ancienne maîtresse de Jeanne Le Godec ; elle vit en Algérie avec son mari colonel (Le Journal d’une femme de chambre).

 

Robin, Georges : fils cadet de Monsieur et Madame Robin. Battu. « Pauvre être souffreteux », au visage fripé et aux jambes torses. Sa mère interrompt son éducation et le garde à la maison pour lui faire faire toutes les tâches ménagères. Il rêve d’aller en Amérique ou de partir avec des saltimbanques (L’Abbé Jules).

 

Robin, Monsieur : environ 50 ans. Ancien avoué de Bayeux, nommé juge de paix, grâce à la protection d’un sénateur. Installé à Viantais depuis seulement quatre ans, lorsque L’Abbé Jules commence. Il est affecté d’un défaut de prononciation qui lui fait prononcer les B comme des D et des P comme des T. Surnommé le Juge Lendrouille.

 

Robin, Robert : fils aîné de Monsieur et Madame Robin. 23 ans. Soldat en Afrique (L’Abbé Jules).

 

Robin, Eustoquie : épouse de Monsieur Robin. « Sa laideur naturelle se compliquait de toutes les manies ridicules dont on eût dit qu’elle prenait plaisir à la souligner ». Fait preuve souvent de méchanceté envers Albert Dervelle (L’Abbé Jules).

 

Robineau, Mademoiselle : dévote qui ramasse, en toute innocence, le sexe de pierre que le doyen de la paroisse de Port-Luçon a ôté d’une statue durant la nuit ; elle en fait un objet de dévotion (Le Journal d’une femme de chambre).

 

Roch, Jean : originaire de Montpellier. Aïeul de la famille Roch. Tailleur de pierre que le comte Plessis-Boutoir fit venir pour la réfection de l’église romane de Pervenchères. Il meurt en 1793, massacré par les révolutionnaires.

 

Roch, Joseph, Hippolyte, Elphège : quincaillier, père borné de Sébastien Roch, maire de Pervenchères et suppléant du juge de paix. « Sa réputation d’homme riche, ses qualités de bon parleur et l’orthodoxie de ses opinions le mettaient au-dessus de l’état d’un commerçant ordinaire » ; « ce calme bovin, cette majesté lourde de ruminant en imposaient beaucoup aux gens qui croyaient y reconnaître tous les caractères de la race, de la dignité et de la force » (pp.549-550, Sébastien Roch)

 

Roch, Madame : mère de Sébastien Roch. Ce dernier ne l’a pas connue.

 

Roch, Robert, Hippolyte, Elphège : fils de Jean Roch, fondateur de la quincaillerie, père de Joseph Roch.

 

Roch, Rosalie : vieille fille, paralysée des deux jambes, sœur de Joseph Roch et tante de Sébastien Roch. Elle meurt, alors que son neveu est encore à l’école Saint-François-Xavier.

 

Roch, Sébastien : fils de Joseph Roch. Envoyé par son père à l’école Saint-François-Xavier, tenue par les Jésuites, il est violé par le père de Kern. Après avoir été renvoyé de l’école des Jésuites, il regagne Pervenchères où, incapable dorénavant d’avoir des relations affectives, il mène une vie désœuvrée et malheureuse, jusqu’au jour où il doit partir à la guerre. Il meurt lors des combats.

Au commencement de sa vie, le jeune Sébastien est un enfant sain qui grandit librement ; il échappe aux leçons imbéciles de son père et aux cours abrutissants de l’école.  Son passage dans le collège des Jésuites le transforme radicalement, en le bourrant de connaissances inutiles et en l’entraînant aux mensonges, à la dissimulation, à l’hypocrisie. Incapable de supporter une vie dorénavant sans intérêt, il tombe dans une sombre dépression dont il ne réussit à sortir que par la mort.

Sébastien Roch est inspiré de Mirbeau. En effet, l’écrivain a lui aussi été éduqué par les Jésuites, au collège Saint-François-Xavier de Vannes, où il a passé quatre années d’un véritable enfer. Comme son petit héros, il en a été chassé dans des conditions troubles (Sébastien Roch).


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