Familles, amis et connaissances

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Terme
GORKI, maxime

GORKI, Maxime (1868-1936), célèbre écrivain russe. Il a mené une vie aventureuses et nomade, avant d’entamer une carrière de journaliste et de romancier. Il s’est servi de sa riche expérience pour évoquer les couches populaires les plus misérables, notamment les va-nu-pieds et les marginaux chers à Mirbeau,, dans des contes, des romans (Thomas Gordeieff, traduit en 1901, Dans la steppe, traduit en 1902, La Mère, 1907, traduit en 1909, Enfance, 1913, Les Vagabonds) et des pièces de théâtre (Les Bas-fonds, 1902, Les Petits bourgeois, 1902). En révolte contre le régime tsariste, qui a fait casser son élection à l’Académie, il a participé à la révolution de 1905, ce qui lui a valu d’être emprisonné dans la Forteresse Pierre et Paul,  avant d’être libéré et contraint à l’exil, grâce à une pétition d’intellectuels dont Mirbeau a pris l’initiative. Après le triomphe de la révolution bolchevique, il a été récupéré par le régime, est devenu un écrivain officiel et a eu droit à de grandioses funérailles.

Mirbeau possédait quatre volumes de traductions françaises de romans de Gorki, qui lui a  envoyé sa photo dédicacée pour le remercier de son efficace intervention. Monet et Rodin avaient accepté de signer la pétition rédigée par leur chantre et ami, mais Paul Hervieu – tout comme Maurice Barrès, ce qui est moins étonnant – avait refusé, et Mirbeau avait vu dans ce refus l’aboutissement d’une évolution déplorable qui l’éloignait peu à peu de son ancien confident.

P. M. .


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