Familles, amis et connaissances

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Terme
DECOURCELLE, pierre

DECOURCELLE, Pierre (1856-1926), prolifique auteur de romans-feuilletons et de mélodrames à succès.  Auteur de : Le Grain de beauté (1880), créé par Alice Regnault, L’As de trèfle (1883), Le Fond du sac (1883), La Danseuse au couvent (1883), Cherchez la femme (1886), Gigolette (1890), Mam’zelle Misère (1892), Les Deux gosses (1896), etc. Il a aussi réalisé une adaptation théâtrale de Mensonges, de Paul Bourget.

Mirbeau et Decourcelle ont été un temps liés d’amitié. Ils ont débuté ensemble au Gaulois, l’un comme reporter et chroniqueur, l’autre comme feuilletoniste, et ils se sont retrouvés à la Bourse en 1881-1882. Mais dès 1885 Mirbeau en parle comme de son ex-ami, sans qu’on sache à quoi est due cette rupture : dans son roman à clefs Le Druide (1885), Gyp (voir la notice) le peint sous le nom de Jacques de Noue,  ancien amant de la vilaine Geneviève Roland (Alice Regnault) : en a-t-il été de même dans la vie ? Cela ne saurait être exclu. En 1890, Mirbeau traite Decourcelle de « morveux » quand Henry Bauër se bat en duel avec lui, ce qui ne l’empêche pas, en 1898, de lui envoyer un exemplaire de L’Épidémie orné d’un envoi signé « son ami ». En 1919, bizarrement, c’est Decourcelle qui, sans doute à la demande d’Alice Mirbeau, a préfacé le catalogue de la vente de la bibliothèque de l’écrivain, qui ne lui avait pourtant jamais manifesté la moindre estime.

P. M.

 


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